Ecole à la maison : 5 raisons de s’y mettre sans attendre !

Je ne savais même pas que ça existait, que c’était légal, et puis un jour, dans mes recherches pour apprendre le métier de maman – puisque personne ne nous l’apprend – je suis tombée sur des sites qui m’ont SCOTCHEE.

Trop heureuse à travailler à maison, TRANQUILLE, quand les enfants étaient à l’école, j’ai pris mon temps, 7 mois, pour faire des recherches, avant de prendre cette décision, qui me semblait cruciale pour l’avenir de nos enfants. Mon mari risquait de penser que c’était une de mes nouvelles excentricités… Il fallait qu’il me dise OUI. Et j’étais surprise qu’il le fasse sans aucune réserve, presque avec enthousiasme – contenu toutefois, il est quand même d’origine chinoise….

En rentrant de l’école ils semblaient épuisés, comme sortis d’un milieu hostile. Agressifs, des gros mots plein la bouche, insolents. Tout le contraire des petits anges (enfin, presque) qu’ils étaient par ailleurs. Imaginez la tête des dîners, le climat électrique au coucher. Et on repart le lendemain matin. 30 minutes à se préparer à toute vitesse. Et rebelotte le soir. 2 h 30 ensemble, souvent gâchées, 5 jours sur 7, toute l’année scolaire. C’est ça la vie de famille ? Etaient-ce dans ces conditions qu’on allait élever nos enfants ?

L’école à la maison ne pourrait pas être pire. 7 mois après avoir franchi le pas, le bilan dépasse toute espérance puisque, dans la pratique, j’ai découvert d’autres avantages que je n’avais pas imaginés.

Pour parler de la sagesse éducative que l’école à la maison apporte aux parents, j’ai invité Rémy et Cécile, fondateurs du site numéro 1 sur le sujet. Ils ont déjà offert à des centaines  de parents les moyens pratiques de faire ce choix en toute légalité. Dans cet article ils expliquent comment, dans le processus, on se reconnecte à une sagesse ancestrale, de manière naturelle et évidente, presque logique.

Si l’on se pose la question de l’école à la maison selon la perspective des valeurs, de la sagesse antique, et non plus des nécessités actuelles, on rencontre un monde qui est relativement peu exploré. Mais il est typique de notre époque.

Nous pourrions vous dire que l’essentiel est de développer la patience, la bienveillance, l’écoute…

Mais cela, vous le lisez partout.

Vous lisez sur notre site de très nombreux développements avec des trucs pratiques.

La question est : une fois qu’on a évoqué des valeurs, des principes de sagesse, comment est-ce qu’ils deviennent des réalités ?

Et plus précisément, que deviennent les valeurs dans cette expérience  de l’école à la maison ? Eh bien, précisément, elle les met en œuvre, du moins quand vous apprenez à la pratiquer. Et ça fait toute la différence.

Pourtant, paradoxalement, dans les études sur le sujet, ce ne sont d’abord pas les valeurs qui déclenchent l’école à la maison. L’école à la maison est essentiellement aujourd’hui un recours (plus de 95 % des cas) qu’une option originelle, c’est-à-dire qu’on fait l’école à la maison parce qu’on a un problème avec l’école. C’est l’école qui cristallise presque tous les motifs de retrait.

Les motifs déclarés dans les études sont presque tous purement concrets, tels la sécurité, le cocktail vaccinal, le niveau médiocre ou la promotion d’une culture sexuelle dès la maternelle, les enseignants maltraitants, le harcèlement, etc. C’est très souvent un mélange assez savant où l’on retrouve à peu près les mêmes thèmes. Parfois aussi, l’éloignement joue son rôle, ou la santé de l’enfant.

Mais ces motifs concrets renvoient tous vers des valeurs : on rejette le niveau décroissant de l’école, par exemple, parce qu’on aime son enfant et qu’on veut qu’il réussisse sa vie. Même si ce n’est pas l’amour qui est le déclencheur, c’est bien lui qui est le moteur principal. Si on en a assez de l’éloignement, c’est parce qu’on veut passer plus de temps avec l’enfant ou en famille.

Des valeurs d’abord ténues

Mais jusque-là, c’est encore très ténu.

Ensuite, les valeurs éclosent, en chacun, qui prennent une dimension nouvelle, bien au-delà de la réflexion problématique sur l’école.

En fait, c’est l’école qui pousse les parents à se poser la question des valeurs. Et celles-ci prennent beaucoup d’ampleur dans l’opération.

Car jusque-là, les familles ne mettent pas tellement en avant leurs valeurs, en pratique elles les contingentent dans la vie privée et même moins : dans la seule journée du dimanche ou durant les rares fêtes de famille.

En poussant les parents dans leurs retranchements, l’Etat en échec les pousse à affirmer et à vivre ce en quoi ils croient.

Nous voyons cela tous les jours : des parents nous écrivent après un ou deux ans d’expérience pour nous dire le chemin parcouru, et nous voyons qu’ils ont fait un chemin énorme. Certains font en deux ans ce qui demandait une existence entière, il y a quelques décennies.

Quelles valeurs ?

Quelles valeurs ressurgissent-elles à la faveur de cette réflexion ?

  • Tout d’abord, l’amour pour l’enfant. La crainte de voir un enfant illettré, éventuellement, violenté, isolé, rangé sur une voie de garage ; réveille les sentiments maternels et paternels.
  • Ensuite, pour certains, la spiritualité ou la liberté de penser, d’avoir des convictions, qui est déclarée en second, et qui amène les parents à prendre leurs distances avec l’institution.

Ce sont les deux cœurs intouchables, les seuils de rupture.

On voit donc des parents avec quelques repères, quelques bribes, devenir en quelque temps des gens qui assument pleinement leurs choix, qui ont eu le temps de les mûrir, qui sont devenus vraiment épanouis.

Les horizons qui se développent

« Avoir des valeurs », cela ne veut pas dire grand-chose. Qu’en fait-on ? En réalité, les valeurs ne valent que ce qu’on en fait. On juge l’arbre aux fruits.

Une valeur qui n’est pas mise en œuvre est en réalité une valeur fictive, c’est comme une valeur en bourse, c’est de la croyance mais pas grand-chose de réel.

C’est seulement lorsque le parent commence à prendre en main ce qui lui revient de droit, l’éducation complète de son enfant, que ces valeurs prennent forme.

  • On commence souvent par la patience car, vous l’avez remarqué, on passe son temps à dire qu’il faut être tolérant, et on est incapable de ne pas réagir à chaud, de ne pas s’exaspérer.
  • Puis, on apprend à être plus net, plus clair, plus organisé ; la mise en ordre est très salutaire, cela permet dans la vie de mettre les choses, les ambitions, les exigences, chacune à leurs places respectives.
  • Puis, on va plus loin, on découvre la pudeur, dont l’enfant a besoin et qui fait aussi du bien à l’adulte, habitué à l’ironie et à la joute permanente. On apprend le silence. On apprend la juste distance car l’enfant n’a envie ni d’avoir un parent qui l’étouffe, ni un parent aux abonnés absent. Puis, on apprend l’art de s’exprimer pour être compris. On apprend les diverses valeurs que produit l’étude des matières : l’objectivité en mathématiques, la subjectivité en français, le discernement, la déduction, et toutes sortes de facultés humaines qui naissent ou renaissent dès lors qu’on les sollicite.
  • On apprend aussi l’autorité juste, apprentissage crucial qui change la vie, et qui fait que d’une position de spectateur un peu en retrait, ne prenant pas position, conduit par les événements, un peu « tenu en laisse » par la société, on devient plus décidé, on prend les choses en main, on décide, on apprend à dire les choses plus clairement, on développe sa personnalité. De là, l’ensemble de ce qu’on est constitue une armature beaucoup plus forte, plus haute, pour des valeurs qui ont un tout autre visage que la simple théorie.
  • Désormais, on fait les choses selon ce qu’on veut. On a appris à décider. On a appris à entendre, et pas seulement « écouter » (car l’écoute est très largement une fausse valeur, contrairement à ce qu’on pourrait penser). On est l’acteur de sa vie. On peut agir et orienter sa vie. Cette première étape est nécessaire et bienfaitrice, très féconde aussi. On n’a pas encore atteint les plus hautes strates de la sagesse humaine, mais au moins, on s’est mis en route.

Allez, c’est à vous ! Dites-moi ce qui vous empêche de vous lancer pour de bon.

Je suis prête à vous aider, en répondant à vos questions, vos doutes, en partageant ce que j’ai vécu, par téléphone, gracieusement bien sûr.

Dans le formulaire ci-dessous, dites-moi comment vous joindre par email et je vous communiquerai mon numéro de téléphone et vous m’appelez quand vous avez un moment.

4 réflexions sur “Ecole à la maison : 5 raisons de s’y mettre sans attendre !”

  1. Merci pour cet article tres beau les valeurs que je veux c est que mon enfant soit écouté et puisse s’épanouir comme le dit l article il faut s y mettre
    Si je commence au mois de janvier est ce que ca pose un probleme?

    1. Bonjour Jeanne, merci pour votre retour. On peut commencer à tout moment. Moi j’ai préféré attendre la fin de l’année scolaire parce que je ne voulais pas offusquer les professeurs de mes enfants ni le Directeur, qu’ils ne le prennent pas personnellement car ils n’étaient pas responsables. Et aussi parce que mes enfants étaient attachés avec leurs camarades. J’ai préféré que ça se fasse en douceur, et profiter de la fin de l’année pour passer à autre chose. Mais cela dépend de votre situation Jeanne, et de votre enfant aussi. Si ça vous semble urgent, c’est tout à fait possible et ne pose aucun problème si vous faites les choses dans les règles. Hélène

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