Ce jour là, elle a eu très peur

Depuis quelques mois, sa fille ne l’écoutait plus, elle faisait le contraire de ce que la mère lui demandait. Intérieurement, la fille rejetait les arguments de sa maman. Cette dernière était frustrée, inquiète. Combien de temps est-ce que ça allait durer ? La fille se sentait mal aussi, elle voyait bien que sa mère n’était pas contente d’elle, mais c’était plus fort qu’elle.

Pas d’écran dans la chambre, pourquoi était ce si difficile à respecter ?
La fille était souvent triste, taciturne, elle ne restait pas longtemps à table avec la famille, n’avait qu’une hâte, retourner dans sa chambre.

Et puis un jour la fille a éclaté en sanglots. La famille revenait d’une colonie d’été en immersion dans la culture chinoise et elle a craqué. En apparence la fille était triste de quitter les amis qu’elle venait de se faire et cet environnement où elle s’était si bien amusée. Mais la mère savait qu’au fond il y avait autre chose.

On ne ressort pas d’une colonie si chouette dans cet état-là.

Elle craignait que sa fille sombre. Visiblement paniquée, la fille parlait même d’aller voir un psy…

Elle n’avait jamais vécu ça, ni aucune personne de leur famille.

La mère s’est dit : « il faut la sortir de là. Et vite, sinon ça va être invivable, pour elle et pour nous. »

Alors la mère a tenu bon sur ses résolutions. Plus d’écrans, désintoxe totale.

Mais surtout, elle a encouragé sa fille à lire des textes inspirants venant de la culture chinoise, des textes de sagesse, des textes sur le Falun Dafa, la méditation qu’ils pratiquent en famille.

La fille a joué le jeu, elle a écouté sa mère. Rien à perdre, tout à gagner.

Et là, miracle, la fille a recommencé à se confier, être sincère. Quand la mère sortait faire des courses, la fille voulait même venir avec elle, ce qu’elle ne faisait plus depuis qu’elle avait 11 ans (elle en avait 14).

En 3 jours elle a remonté la pente et mère et fille ont pu crier victoire, ensemble. Là, au moment où je vous parle, soit 4 mois et demi plus tard, la fille a gardé cette belle énergie, cette ouverture, ce respect, ce calme intérieur qui la rend si forte.

Quand je vous dis, dans ma fiche sur les 6 règles de vie de famille « ne rien lâcher », c’est ça que je veux dire. Quand vous êtes convaincue qu’une chose est bonne pour votre enfant, tenez bon, malgré les apparences, malgré les pressions, malgré les cris, les contestations. Tenez bon.

Mais sachez lâcher aussi par moment, sinon vous allez vous épuiser. Sachez lâcher pour revenir au moment stratégique où vous allez pouvoir tout régler, d’un seul coup.

Parfois il faut savoir attendre, supporter des choses qui sont difficiles à accepter, pour observer et trouver le meilleur moment.

Je ne dis pas que je fais toujours bien moi-même, ni que je suis parfaite, je continue à apprendre, tous les jours.

Mais en lisant beaucoup, en observant beaucoup et en testant beaucoup, j’ai découvert certaines choses qui fonctionnent et ont toujours fonctionné, partout, de tout temps. Je les conseille aux mamans que je coache et ma plus grande fierté, c’est ça (cliquer ici.).

Alors parfois je suis frustrée. Je voudrais que tout le monde en profite, que d’autres mamans qui sont en panique et en détresse, puissent profiter de ces trésors de sagesse et (re)trouver l’harmonie familiale.

Pour vous mettre le pied à l’étrier, j’ai décidé de faire  -40%   sur toute ma boutique pendant une semaine (sauf le coaching qui me prend beaucoup de temps et d’énergie).

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