Eduquer Avec Sagesse - mère et sa fille dans les blés -photo de Creative Commons

Elle murmurait à l’oreille de ses enfants

L’ambiance à la maison était souvent tendue, parfois elle se disputait violemment avec son mari. Un jour, elle s’était même enfuie, pour sortir de cette ambiance, elle ne trouvait pas de solution.

Personne n’est parfait.

On pourrait croire qu’en grandissant dans une telle ambiance, leurs trois enfants seraient profondément perturbés, tristes.

Hé bien détrompez vous.

Son fils est doué pour la cuisine. Régulièrement, il régale sa famille et ses amis qui viennent à la maison. Il est calme, écoute ses parents et les enfants de son âge aiment bien jouer avec lui.

Sa fille est douée pour la coiffure, des gens s’arrêtent dans la rue pour lui dire qu’elle est bien coiffée et elle est capable de conseiller une coupe en étudiant la forme du visage. Elle est calme aussi, et bien intégrée à l’école.

Leur petite sœur, elle, c’est l’humour. Même dans les situations tendues, elle parvient à prendre du recul et à en rire.

 Ils ont grandi sans écran, avec un jardin, des livres, des parents qui font du jardinage et beaucoup d’équitation.

 Depuis que j’ai lancé Eduquer Avec Sagesse, j’ai puisé dans 3 ressources :

 1. la sagesse de Confucius 

2. la sagesse des philosophes gréco-romains

3. la sagesse populaire de gens ordinaires qui ont quelque chose d’extraordinaire.

 Et Amélie a quelque chose d’extraordinaire dans sa manière d’éduquer ses enfants.

 Quand les miens refusaient d’écouter, les siens s’exécutaient en silence.

 « Mais comment tu fais ? » lui ai-je demandé un jour.

 Sans faire de détours, je vous livre ici ce qu’elle m’a confié : « Je n’ai aucun problème à leur répéter pourquoi je leur demande quelque chose. » Et je peux vous confirmer qu’elle le fait très calmement.

 Un jour alors qu’ils étaient en vacances avec plein d’autres enfants de leurs deux familles, leur père leur a dit qu’il était l’heure d’aller dormir (ils se couchaient à 9h, c’était leur habitude, pour se lever tôt le matin).

 Les 3 frère et soeurs, sans rien dire, ont suivi leur père.

 J’étais scotchée. 

 Si c’étaient les autres enfants, n’importe quel enfant, il aurait protesté : « non papa s’il te plaît, pas maintenant ! »

 Eux, non.

 Alors, la prochaine fois que vous demandez quelque chose à votre enfant et qu’il ne réagit pas ou qu’il proteste, essayez la méthode d’Amélie.

 Expliquez lui calmement, sans vous énerver (même intérieurement), les avantages qu’il a à vous écouter, l’importance de respecter, d’écouter ses parents aussi.

 Respecter ses parents, ce n’est pas seulement être reconnaissant pour tout ce qu’ils nous offrent de matériel et d’immatériel, c’est surtout la première étape pour se respecter soi-même. C’est une leçon que l’on retrouve dans plusieurs grands courants philosophiques d’Asie et d’Europe.

Amélie n’a pas étudié tout ça, mais elle a en elle cette ressource de sagesse. Ses actes quotidiens et l’épanouissement de ses enfants en sont la meilleure preuve.

Tentez l’expérience, cela en vaut la peine. Vous n’y arriverez peut être pas du premier coup mais avec le temps vous verrez les résultats. 

Racontez-moi vos expéricnces. 

 

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