J’ai failli tout arrêter

Cet article aurait pu ne jamais être publié. 

Il y a six mois, j’ai rencontré certaines difficultés avec mes enfants et failli tout arrêter.

 

Comment pouvais je aider les autres parents si je n’y arrivais pas à m’aider moi-même ?

 

Grosse remise en question. Vous n’avez plus eu de nouvelles de moi pendant des mois.

 

Je ne voulais pas vous mentir, ni vous raconter d’histoires. Encore moins faire semblant que tout allait bien.

 

Et puis il s’est passé plusieurs événements. Dénouements. Solutions. Réflexions.

 

J’ai eu des light bulbs. Ça vous arrive ? Vous savez ces moments où vous avez un « éveil » – si vous êtes spirituel(le) et si vous ne l’êtes pas, vous sentez que vous passez des caps dans votre vie. 

Si je suis là et que vous me lisez aujourd’hui, ce n’est pas (seulement) parce que mes enfants et moi sommes sortis de ce passage à vide.

Alors, oui, c’est une victoire familiale qui m’a permis de récoler les fruits de notre travail depuis des années. Mais le plus important, ce n’est pas ça ni comment nous l’avons dépassé.

Le plus important, c’est que vous aussi vous allez vivre des hauts et des bas, le plus important c’est de préserver sa confiance en soi, la confiance en ses enfants aussi. Et restez bien jusqu’au bout car je vous donne plusieurs pistes très concrètes.

Ici je voudrais partager avec vous tout ce qui m’a permis de ne pas plonger, et même de remonter la pente pour continuer avec une motivation plus grande encore. 

 

En éducation parentale, on joue au yoyo

Je ne sais pas comment c’est pour vous, mais moi, quand je passe un palier avec les enfants, que j’obtiens certains résultats positifs, qu’ils se comportent bien, je suis au top, confiante, pleine d’espoir. 

Et dès qu’il y a une épreuve, tout retombe, je perds confiance, j’ai l’impression d’avoir échoué, que je n’y arriverai jamais…

En 2016 quand j’ai commencé à régler des problèmes avec mes enfants (gros mots, disputes, manque de respect) grâce à la sagesse chinoise, j’ai « pris la confiance » – comme disent les ados – mais j’ai aussi voulu en faire profiter tout le monde. C’est ainsi que j’ai fondé Eduquer Avec Sagesse.

Mais les enfants grandissent, évoluent. Et tout ne se passe pas toujours comme on s’y attend. On a même de grosses surprises parfois – bonnes, mais aussi moins bonnes. 

La cause ? Pas facile à identifier. Les fréquentations, les films, les musiques qu’ils écoutent, les jeux vidéos, les lectures. Le cerveau d’un enfant est très malléable, influençable. Sans être trop rigide sur tout ce à quoi notre enfant est exposé, il est bon de l’encourager à s’approcher du bon, du beau, du juste et à s’éloigner du contraire. 

Malgré tous nos efforts, on ne contrôle pas tout, on ne peut pas les protéger de tout, c’est ainsi que l’on a des surprises. Bonnes, mais aussi mauvaises.

Parfois, ça passe, parfois ça dure.

Alors notre cœur de parent fait le yoyo. Et pour moi c’est d’autant plus fort que je me suis fixé pour but d’aider les autres. 

Dans ce processus j’ai grandi et je voudrais vous éviter de faire les mêmes erreurs que moi. 

Rien n'est jamais gagné

Avec les enfants on passe des paliers. Un jour ça va, le lendemain, ça ne va plus. 

De petites victoires à 9-11 ans ne veulent pas dire que ça va rouler jusqu’à 18 ans.

C’est pour cela que c’est difficile d’être parent, on ne peut jamais vraiment se relâcher. 

Mais en retour bien sûr, si on ne fait pas trop d’erreurs et que l’on se corrige sur le chemin, on peut y puiser un bonheur fort et durable.

Mais un bonheur qu’il faut mériter. Rien n’est jamais gagné avec les enfants. Nos efforts sont quotidiens.

Il ne faut pas leur en vouloir, nous aussi avons des jours avec et des jours sans. Etre tolérant, patient. Accepter qu’ils n’arrivent pas toujours à faire autant d’efforts qu’on le voudrait. Tout cela, c’est la tolérance, mais en même temps il est bon d’exiger beaucoup d’eux, les tirer vers le haut, avec une douce fermeté. Le but est qu’ils déploient tout leur potentiel et deviennent – comme on dit en développement personnel (j’aime pas trop, mais bon) – le meilleur d’eux mêmes. 

Eduquer avec une douce fermeté, c’est tout un programme, qui fait penser à la navigation d’un voilier en haute mer. Tout comme le vent peut être imprévisible et changeant, les enfants peuvent être impulsifs et difficiles à comprendre. Pourtant, avec un bon capitaine, compétent et déterminé, le voilier peut naviguer avec succès vers sa destination. De même, avec un enseignant bienveillant mais ferme, les enfants peuvent être guidés vers leur plein potentiel, même lorsque le voyage est difficile et tumultueux. Comme le voilier, l’éducation avec une douce fermeté nécessite une combinaison de flexibilité et de détermination pour atteindre le succès.

A l’échelle d’une année, ou d’une période, ils passent des caps, de grands caps parfois. Quand ma fille a passé un grand cap il y a quatre mois, j’étais heureuse de voir que ça durait, qu’elle ne reviendrait pas en arrière. Ca, c’est la récompense. Quand on avance solidement, on ne revient pas arrière. 

Mais est-ce pour autant gagné ? 

Parents toute la vie ?

Une maman d’enfants maintenant à l’âge adulte m’a dit un jour : « éduquer des enfants, c’est un long chemin qui se termine quand ils ont 18 ans. »

La bonne nouvelle, c’est que si on les amène à l’autonomie et qu’on leur a transmis l’essentiel avant 18 ans pour qu’ils sachent se débrouiller seuls, on peut se reposer ensuite.

Aujourd’hui, « il semblerait que les parents français mettent particulièrement l’accent sur l’autonomie et la responsabilisation de leurs enfants : c’est à eux qu’il incombe de ranger leur chambre, de se vêtir eux-mêmes, de s’occuper de leurs frères et sœurs, de se brosser les dents ou se laver seuls ou encore de débarrasser la table. (source) « 

Et pourtant, malgré cette étude, depuis 2000, la part des 18-29 ans habitant chez leurs parents augmente à nouveau.

Les raisons sont multiples. On ne va pas faire de sociologie ici, on a tous observé ça autour de nous. Je vais parler uniquement à mon niveau.

Malgré les difficultés rencontrées, je me rassure en voyant que mes enfants sont déjà autonomes et assez courageux pour avoir envie de prendre leur envol. 

Et pourtant, je n’en serais jamais arrivée là si je n’avais pas lancé Eduquer Avec Sagesse…

 

A quel âge devient-on adulte ?

Comme je le raconte dans ma page A Propos, c’est à l’âge de 25 ans que j’ai eu l’impression de commencer à murir, à être responsable, d’abord en pratiquant le Falun Dafa.

Ce qui a achevé de me faire grandir, c’est d’avoir mon premier enfant… à 31 ans.

Saviez vous que « pendant près de deux siècles, 21 ans a été  lâge de la majorité civile en France. Plus avant, sous l’Ancien régime, celuici sétablissait à 25 ans. Il a fallu attendre 1974 pour que la majorité civile soit abaissée à 18 ans. (Source) »

Alors, aujourd’hui, quand on considère qu’à 18 ans, les enfants peuvent prendre leur envol et être pleinement responsables de leurs actes, n’est ce pas un peu tôt ? 

Combien sont pleinement autonomes et indépendants de leurs parents à cet âge  ?

Ce qui me rassure, c’est que grâce à mes recherches pour Eduquer Avec Sagesse, mes enfants sont déjà plus responsables et autonomes que moi au même âge. Or, dans le contexte actuel où les enfants sont au contraire de plus en plus longtemps dépendants des parents, c’est presque un exploit, surtout venant d’une maman qui n’était elle-même pas très responsable à 25 ans…

Mais comment fait-on pour protéger et être responsables d’une famille, quand soi-même, on est loin d’être parfaits ? 

Et si le médecin tombe malade ?

En tant que parents, devez vous être parfaits pour pouvoir élever votre enfant ? 

Heureusement non, imaginez : si vous ne pouviez rien dire sous prétexte que vous n’êtes pas parfait. 

Un médecin, parce qu’il soigne les autres ne peut-il donc jamais tomber malade lui aussi ? 

Un parent qui crie parfois, ne peut-il pas dire à ses enfants de parler doucement ? Un parent qui fume, qui boit, ne peut-il pas dire à son enfant « ne fait pas comme papa, ne te détruit pas la santé. »

Vous imaginez, s’il fallait être parfait pour pouvoir éduquer ses enfants ? 

On ne pourrait plus rien dire, on devrait se taire et laisser nos enfants faire ce qu’ils veulent ?

Et s’il fallait tout savoir pour prétendre être prof ?

C’est pareil pour moi qui aide ici les parents. Je ne suis pas parfaite… loin de là et pourtant j’ai trouvé des outils pour m’aider moi-même et aider les autres, alors pourquoi devrais je arrêter ? 

Je dis cela, non pas pour me rassurer – j’ai déjà eu cette conversation avec moi-même 😉 – mais surtout pour vous encourager, à prendre confiance en vous et ne pas abandonner facilement ce que vous entreprenez.

Mais peut-on y arriver tout(e) seul(e) ?

Je vais lancer des coaching de groupe, qui sont magiques pour trouver refuge dans une communauté d’entraide bienveillante, alors abonnez vous ici gratuitement et vous serez informée lors du lancement de ces opportunités. 

Besoin des autres

Quand je traversais ces moments difficiles, ce qui m’a redonné courage, c’est de voir les avis des mamans que je coachais. J’étais surprise parfois de leurs retours. (Regardez les avis ici.)

Ça me faisait chaud au cœur aussi. 

Les avis de mes clientes, c’est un peu comme le carburant (à forte émission de gaz 😉 qui alimente le moteur de mon activité, le feu ardent qui propulse mes efforts et me permet de parcourir des kilomètres supplémentaires même lorsque les autres s’arrêtent en cours de route.

Parce que oui, ces youtubeurs, blogueurs, influenceurs et coaches que vous voyez sur le web, ne sont que la pointe l’iceberg qui masquent tous ceux qui ont abandonné en cours de route. 90% ? J’ai déjà entendu des chiffres de cet ordre, mais je ne retrouve pas la source. Désolée. 

Car oui, c’est difficile. Le plus difficile, ce n’est pas de travailler à son compte, mais de tenir dans le temps, de ne pas abandonner. 

Le courage de ne pas abandonner face à ladversité c’est comme la persévérance dun arbre qui continue de pousser même dans des conditions difficiles. Malgré les tempêtes, les vents violents et les sécheresses, larbre reste ancré dans le sol et continue de croître, enraciné dans sa détermination à survivre. 
 
De même, lorsque l’éducation des enfants ou le travail indépendant deviennent difficiles, il est important de rester ferme dans nos convictions et de continuer à avancer.
 

Pour les parents, c’est pareil, le plus dur n’est pas de devenir parent mais de tenir dans le temps car des tempêtes, vous allez en traverser. 

Mais pour y arriver, pour trouver la force, il faut s’appuyer sur de bonnes convictions. Or, on est tellement séduits par toutes sortes d’idées, d’idéologies, de nouvelles méthode, de contenus sur les réseaux sociaux, de modèles dans les médias, plus ou moins bons, comment s’appuyer sur de bonnes convictions, moins glamour, plus sages.

C’est pour cela que je suis allée puiser dans des valeurs sures avec Eduquer Avec Sagesse

Mais s’appuyer sur des convictions saines n’est pas suffisant. On fait tous des erreurs et on n’est pas toujours au top.  

La solution dans l'authenticité constructive

Si vous êtes influenceuse, ou que, simplement, comme beaucoup, vous postez sur les réseaux sociaux, vous savez ce que c’est que de vouloir être parfaite. En publiant vous vous exposez, vous devenez vulnérable, la cible potentielle d’attaques publiques. La tentation est donc de paraître, de s’inventer une vie idéale, ou de ne montrer que ce qui va, en cachant ce qui ne va pas.

Le but est d’éviter la critique car le regard des autres peut être très dur.  La critique peut être comme une tempête violente qui peut déraciner un arbre solide en un instant. Pour certains, ou alors quand on n’est pas en forme, une seule remarque négative peut être suffisante pour ébranler notre confiance en nous-mêmes et nous faire douter de nos propres capacités. 

 

Une solution, c’est d’être authentique ET constructive. Vous savez que l’authenticité est l’un des trois principes de la méthode de méditation que je pratique, le Falundafa. Concrètement c’est tout un programme, un chemin semé d’embuches, d’erreurs et de leçons. 

Quand mes enfants sont entrés dans l’adolescence et que tout ne se passait pas comme j’avais souhaité, j’ai commencé à ressentir le besoin d’être authentique avec vous. Parce que je sais que vous aussi traversez ces difficultés… sinon vous ne seriez pas là à continuer de lire cet article ou cette vidéo que je vais publier sur le même sujet 😉

Et comme vous, je cherche des solutions. 

Alors quand j’en trouve, je les partage. Finalement nos faiblesses peuvent se transformer en forces. C’est magique. Essayez. 

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